Époque contemporaine

En 1789, Fouilloy devient une commune indépendante de Corbie.

En 1815, Fouilloy fut occupé par les Russes et les Prussiens.

En 1843, le conseil municipal de Fouilloy, qui s’est toujours préoccupé de l’instruction populaire, décida d’assurer la gratuité de l’enseignement primaire pour tous les enfants de la commune.

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Au milieu du XIXe siécle, le moulin encore connu entre 1850 et 1857 sera transformé en usine de teinturerie. Il y reste de nos jours une chaudière à vapeur Louis Fontaine installée en 1932.

En 1860, la construction d’une sucrerie qui est aujourd’hui démolie et l’essor de l’industrie de la bonneterie grâce à  l’usine de Jules Lardiére ( arrivée en 1862) permettront à Fouilloy d’augmenter considérablement sa population.

Jules Lardiére, après un exil à Genéve, rentra en France, puis acheta, en 1862, une fabrique de bonneterie à Fouilloy.

En 1869, il fonda avec René Goblet et Frédéric Petit, le quotidien, Le Progrès de la Somme.

Nommé, par le Gouvernement de la Défense nationale, préfet de la Somme, du 5 au 23 septembre 1870, puis du 24 octobre 1870 au 6 février 1871.

Jules Lardiere sera également maire de Fouilloy (voir la liste des maires de Fouilloy) et conseiller général du canton de Corbie de 1871 à 1873, il démissionna pour protester contre les mesures d’ordre moral prises par le gouvernement. Il redevint maire de Fouilloy en 1876.

En 1870, les troupes du général Faidherbe stationnèrent à Fouilloy après la Bataille de Villers-Bretonneux avant de marcher sur Pont-Noyelles. Pendant l’Année terrible, six jeunes gens de Fouilloy versent leur sang pour la patrie. L’occupation prussienne, les réquisitions en nature et en argent coutèrent 100 000 francs aux habitants et à la commune.

En 1875, Jules Lardiéres, ancien préfet du gouvernement de la défense fondera la fanfare municipale, aujourd’hui disparue.

En 1879, le conseil municipal décida la laïcisation de l’école primaire de filles de la commune.

En 1880, le conseil municipal décida la création d’une école maternelle.

En 1891, une société de secours mutuels est créée dans la commune, à l’initiative de M. Ancelin alors délégué cantonal.

En 1899 on recense à Fouilloy :

  • une école des garçons avec 2 classes,
  • une école des filles : 3 classes dont 1 enfantine,
  • une bibliothèque populaire à l’école des garçons avec 649 volumes,
  • une bibliothèque scolaire à l’école des filles,
  • une société d’encouragement pour l’instruction et l’évaluation des adolescents 100 membres,
  • une fanfare avec 9 membres honoraires et 53 exécutants.

En 1899, le soir la commune est éclairée par 20 réverbères alimentés en gaz par l’usine à gaz de Corbie.

29 avril 1905 Création de la Fanfare Jules Lardiere de Fouilloy

Fouilloy durant la guerre 14-18 :

Fin août-début septembre 1914, Fouilloy sera occupée par l’armée allemande

Destruction à Fouilloy 14 18Durant la Première Guerre mondiale, de 1915 au printemps 1918, Fouilloy deviendra un village de l’arrière qui servira de base à l’armée britannique principalement.

Des hôpitaux militaires seront installés dans la commune notamment dans l’actuelle maison de retraite. Georges Duhamel, médecin militaire et écrivain, y sera affecté.

En 1916, des coolies chinois de l’armée britannique seront employés à Fouilloy à la manutention de marchandises et d’armes.

En août 1918, l’hospice Hyppolite Noiret sera occupé par la 13ème ambulance de campagne australienne, le 1er jour de l’attaque de Villers Bretonneux 1300 blessés y seront admis.  Puis ce lieux deviendra peu aprés un centre pour les victimes des gaz avec la 15ème ambulance de campagne.

le 25 avril 1918, lors de la bataille du Kaiser déclenchée par l’Empire allemand, les collines autour du village seront le lieu d’importants combats de l’offensive allemande sur la Somme. Des milliers de soldats australiens et néozélandais de l’ANZAC, qui étaient venus renforcer les effectifs de la British Army, y meurent en repoussant l’offensive de l’armée allemande sur Amiens.

Le village subit d’importantes destructions pendant la première guerre mondiale.

 

Entre 2 guerres

En 1938, Le Mémorial australien sera érigé sur une petite hauteur sur les terres de Fouilloy, entre Fouilloy et Villers-Bretonneux.

Le mémorial a été inauguré le 22 juillet 1938 par le roi George VI et son discours a été retransmis directement en Australie.

Le mémorial porte les noms des 10 773 soldats de la Force impériale australienne sans tombe connue, qui ont été tués entre 1916, année où les forces australiennes sont arrivées en France et en Belgique, et la fin de la guerre.

De nos jours, un fois par an, le 25 avril à lieu dans ce mémorial la journée de l’ANZAC (Journée du Australian New-Zeland Army Corps) organisée par le gouvernement australien.

Un cimetière militaire britannique précède le mémorial. Il contient 2 143 tombes dont celles de 1 089 Britanniques, 267 Canadiens, 779 Australiens, 4 Néo-Zélandais et 4 Sud-Africains. Il a été érigé après l’armistice, entre 1920 et 1925, en rassemblant les tombes isolées ou provenant d’autres petits cimetières proches.

Par délibération du 12 juin 1921, le conseil municipal de Fouilloy décida l’érection d’un monument aux morts près de l’église, faisant pendant au monument Jules Lardière.


26 mai 1928 création de l’association La fraternelle qui a pour but : jeu de balle à la main, son siège le  café BUFFET, rue jules Lardiere à Fouillou

19 mars 1932 Association des jardins ouvriers de Fouilloy But : encourager et faciliter la culture des jardins ouvriers Siège : Mairie de Fouilloy

1 décembre 1936 création de l’Amicale des sapeurs pompiers de Fouilloy. But: accorder des secours aux sapeurs pompiers et à leur famille : siège social mairie de Fouilloy


Fouilloy durant la Guerre 1939- 1945

Durant la Deuxième guerre mondiale, Fouilloy subira également d’importantes destructions.

En 1940, l’église sera de nouveau détruite (Déjà détruite en 1636 pendant le siège de Corbie et reconstruite au XVIII° Siècle), pour être reconstruite, comme nous la connaisons aujourd’hui dans les années 1950.

La 4e D.I.C. est dans Fouilloy en mai-juin 1940. La 4e Division d’infanterie coloniale commandée par le général de Bazelaire de Ruppierre, à laquelle appartenaient notamment les 16e et 24e Régiments de Tirailleurs sénégalais, a combattu du 23 mai jusqu’au 7 juin 1940 dans les environs d’Amiens

Vue ancienne de Fouilloy dans la Somme

lire l’Histoire de Fouilloy 80 de l’Antiquité à la révolution :

http://genealogiejumel.free.fr/index.php/fouilloy-80-histoire-de-la-commune-jusquen-1789/